Le bois résiste mieux à l’incendie que d’autres matériaux.
Le bois contient de l’eau et conduit mal la chaleur, il brûle donc plus lentement.
Lorsque les armatures du béton armé se déforment et font basculer la structure, le bois massif ne brûle que de 0.7 mm par minute et la couche carbonisée forme une protection pour le cœur du bois.
Il ne se dilate que peu et la structure reste stable, même si l’incendie dure longtemps.
Les pompiers ont coutume de dire que le bois a « l'élégance de prévenir ».
Avant de céder, il craque, contrairement à une ossature métallique, ce qui laisse le temps aux occupants de sortir.
Le bois demeure un faible conducteur thermique avec un temps de transfert élevé.
La conductivité thermique est une grandeur physique caractérisant le comportement des matériaux lors du transfert thermique par conduction.
On peut utiliser le coefficient de conductivité thermique d'une paroi et l'épaisseur du matériau pour calculer les déperditions thermiques au travers de cette paroi sur une période (un an, un hiver, etc.).
Plus la conductivité thermique est élevée, plus le matériau est conducteur de chaleur.
Plus elle est faible, plus le produit est isolant.
Le temps de transfert est une donnée fondamentale d'un habitat confortable.
On appelle temps de transfert, le temps que met le chaud ou le froid pour passer au travers d'une paroi.
Il est fonction de la capacité thermique des matériaux qui composent la paroi.
Une toiture isolée avec un isolant léger standard aura un déphasage de 3 heures, c'est-à-dire qu'en été le local va surchauffer rapidement par les apports solaires.
Les parois performantes ont un déphasage de plus de 12 heures, les locaux restent à une température confortable toute la journée.
Le bois constitue un matériau d'ossature léger et performant, apprécié pour les grandes portées ou pour surélever les bâtiments existants en limitant les sollicitations au niveau des fondations.
Par rapport au poids propre, le bois a une capacité de charge 14 fois plus élevée que l’acier.
Les structures bois sont légères, monolithiques, et faciles à bien contreventer.
En outre, leur légèreté les rend moins dangereuses en cas d'effondrement que les structures en béton qui sont lourdes, difficiles à contreventer et peu monolithiques.
Pour preuve, 50% des habitations individuelles sont réalisées en bois au Japon, pays tristement connu pour ses contraintes sismiques