Même si les fabricants ont fait d’énormes progrès, les fenêtres d’un bâtiment construit aux normes actuelles sont environ 5 fois moins isolantes que les murs qui les portent.
Le bilan thermique dépend de la qualité de l’encadrement, de l’étanchéité des joints qui assurent la fermeture mais surtout du vitrage.
Cependant, contrairement aux murs, les vitrages laissent entrer de l’énergie solaire, ce qui fait que leur bilan "pertes de chaleur de chauffage" peut être amélioré par les "gains solaires".
Sur l’ensemble de la saison de chauffage, certaines fenêtres situées au sud peuvent même laisser entrer davantage d’énergie qu’elles en perdent.
En hiver, puisque le soleil reste bas sur l’horizon, seules les fenêtres exposées au sud et sans ombrage peuvent vraiment contribuer au chauffage.
Les vitrages se distinguent notamment par trois caractéristiques qui influencent leur performance énergétique, le confort visuel et leur prix :
Le pouvoir isolant = valeur U.
La capacité à laisser entrer le rayonnement solaire = valeur g (ou facteur solaire), plus elle est grande, plus le vitrage laisse entrer d’énergie.
La transparence à la lumière visible = transmission lumineuse, plus elle est grande, plus le vitrage est lumineux.